jeudi, avril 15, 2010

Les membres Québécois du Bilderberg

Ce billet remplace le plus ancien billet de ce blog en fournissant de nouveaux noms.
La source de cette liste est une compilation disponible sur scribd:
Bilderberg Conference: Public Participant List (1954-2009)

Notez que le livre de Pierre Virion "Bientôt un gouvernement mondial", éditions st-michel, p89) affirme que le premier ministre du Québec, Jean Lesage avait participé à la réunion de 1965 en Italie, cependant son nom ne figure pas dans la compilation plus haut. C'est le problème avec les plus anciennes réunions des Bilderberg dont les liste de noms proviennent de sources diverses.

Note: les dates entre parenthèses correspondent à l'année de première participation aux réunions du Bilderberg. Les biographies ne mentionnent que les postes les plus importants que ces gens ont occupés et n'ont aucuns rapports avec les dates entre parenthèses.

Consultez attentivement cette liste des personnages les plus importants de l'Histoire récente du Québec, en particulier celle de la fameuse "Révolution Tranquille"...

Maurice Sauvé (1965) était un économiste et un homme politique canadien. Penseur de la Révolution tranquille, il fut député libéral de la circonscription des Îles-de-la-Madeleine à la Chambre des communes du Canada, ministre des forêts ainsi qu'époux de Jeanne Sauvé, gouverneur général du Canada

Marcel Cadieux (1966) Il était l'une des personnalités les plus marquantes des Affaires Étrangères canadienne.

Marcel Faribault (1966) Président du Trust Général du Canada.

Jules Léger (1967) Fut le 21e gouverneur général du Canada. Il est le frère cadet du cardinal Paul-Émile Léger.

Jean Victor Allard (1968) premier canadien-français à devenir le Chef d'état-major de la défense du Canada.

Michel Bélanger (1968) haut fonctionnaire. Il a participé de très près à ce qu'on appelle la Révolution tranquille au Québec.
Premier francophone à accéder à la présidence de la Bourse de Montréal. En 1990. il co-préside la Commission Bélanger-Campeau sur l'avenir du Québec.

Jacques Parizeau (1968) Premier ministre péquiste du Québec.

Claude Ryan (1968) directeur du Devoir et futur chef du NON lors du référendum de 1980.

Pierre E. Trudeau (1968) premier ministre libéral du Canada

Gerard Filion (1970) directeur du Devoir,vice-président de la Commission Parent. Il est reconnu principalement pour sa lutte contre le régime de Maurice Duplessis au cours des années 1950.

Robert Bourassa (1971) premier ministre libéral du Québec.

André Raynauld (1972) directeur (1958-1963 et 1965-1967) du Département des sciences économiques de l'Université de Montréal. Député du Parti libéral d'Outremont à l'Assemblée nationale (1976-1980).

Michel Dupuy (1974) fut un diplomate canadien ayant représenté le Canada aux Nations-unies de 1980 à 1981 et ministre (libéral fédéral) du Multiculturalisme et de la Citoyenneté ainsi que ministre des Communications de 1993 à 1996.

Jeanne Sauvé (1974) gouverneur général du Canada.

Marc Lalonde (1977) ministre libéral fédéral des finances.

Albert Legault (1980) professeur à l’UQAM, est l’un des plus grands chercheurs au monde dans le domaine des études stratégiques. Ses conseils ont été sollicités par le gouvernement canadien et par d’autres pays de l’OTAN.

Jacques Lévesque (1981) Professeur UQAM Département de science politique, Faculté de science politique et de droit.

Paul Desmarais (1982) power corp.

Jean Chrétien (1982) premier ministre libéral du Canada.

Jacques Demers (1982) conseiller spécial du ministre de la justice du Canada et du procureur général.

Bernard C. Thillaye (1982) Directeur de la planification stratégique au département de la défense.

Lise Bissonette (1983) Éditeur du Devoir.

Gilles Lamontagne (1983) ministre de la défense.

Jacques Rastoul (1983) Directeur de l'Institut canadien des affaires publiques.

Gerard Theriault (1983) Chef d'état-major de la défense.

Lysianne Gagnon (1991) journaliste La Presse.

Raymond Chrétien (1998) ambassadeur, frère de Jean Chrétien.

Stéphane Dion (1998) Ministre canadien des affaires inter-gouvernementales et ex-chef du parti libéral.

Paul Desmarais jr. (2006) power corporation.

Réunions du Bilderberg au Québec
1961: St Castin, Canada
1968: Mont Tremblant, Canada
1983: Montebello, Canada
Je répète ma question: pourquoi nos médias québécois ne parlent ils jamais de ces rencontres?

1 Comments:

Blogger anti-macon said...

Citations de l'ex-ministre québécois Richard Le Hir:

http://www.vigile.net/L-odieuse-machination-des

"Derrière tout ce grand mouvement international en faveur de l’enchâssement des droits individuels au détriment des droits collectifs se cache un pouvoir occulte, non élu donc tout à fait illégitime, qui cherche systématiquement à affaiblir les États pour mieux les orienter dans le sens de son idéologie et de ses intérêts."

(...)

"Le public francophone est malheureusement ignorant des vrais acteurs de la politique mondiale, ces derniers exerçant leurs talents plus dans les coulisses que sur la scène politicienne. Pour mieux comprendre la situation désastreuse dans laquelle les défenseurs de la cause nationale se trouvent en ce début de XXIe siècle, il est nécessaire de rappeler dans ses grands traits le rôle éminemment important de la puissance financière et aristocratique anglo-saxonne. »

Celle-ci a toujours constitué un État dans l’État"

(...)

"Dès cette époque, une élite avide, revendicatrice et orgueilleuse est née. Elle est à l’origine de l’existence de ces groupes de pressions (ou lobbies) qui, par des voies aussi diverses que la finance, le renseignement ou les médias, exercent des pressions sur le pouvoir politique. Ce dernier dépendant largement d’appuis et de monnaie sonnante et trébuchante pour son maintien au pouvoir est dans l’obligation absolue de tenir compte des avis et des conseils émanant de cette caste. Les think tanks (« instituts de recherche » (la traduction est cependant impropre), fondations et groupes élitistes sont la suite logique d’un état d’esprit élitiste et mercantile. Ces cénacles sont devenus les centres incontournables d’une minorité active conditionnant l’avenir du monde anglo-saxon puis, de proche en proche, de l’univers entier. Contrairement à la conception politique française qui soumet toute activité à celle de l’État, ces organisations politico-commerciales ne dépendent plus d’une autorité nationale."

12:22 p.m.  

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