mardi, décembre 16, 2008

Le siège social de la révolution tranquille?

uCliquez sur l'image pour mieux voir

Tout d'abord, trois citations pour souligner l'importance des organismes qui siègeaient au 3405 Saint-Denis à Montréal:

"Ce que nous avons appelé la Révolution tranquille est un événement datable. Cela ne veut pas dire qu'il s'est produit spontanément. Il avait été préparé souterrainement. Un immense travail de réflexion s'était effectué durant la décennie 1950. Pensons au journal Le Devoir; à l'action syndicale des Gérard Picard et Jean Marchand; à Cité Libre; à l'Institut canadien des affaires publiques"
-Texte de Jean-Paul Desbiens (le Frère Untel) dans le Devoir du 5 septembre 2006

"D'abord que Radio-Canada était effectivement le centre névralgique du réseau des intellectuels québécois qui l'utilisaient pour diffuser une pensée critique et non conformiste. Les composantes subsidiaires de ce réseau étaient Le Devoir, Cité Libre, l'Institut canadien des affaires publiques et la CTCC."
-André Laurendeau et le destin d'un peuple, Montréal : Québec/Amérique, Éditeur, 1983

"Dans les années cinquante, trois mouvements se combinent pour former la véritable opposition au régime duplessiste : le Refus global, Cité libre et l'Institut canadien des affaires publiques. (...) Celui-ci est la contrepartie du Canadian Institute of Public Affairs et s'inscrit dans la descendance de l'Institut démocratique du sénateur Bouchard. [note antimaçon: FM notoire de l'Émancipation] Il est appuyé par le gros des intellectuels, les syndicalistes, tous les libéraux, en somme tous ceux qui s'opposent à Duplessis."
-MARCEL RIOUX, Entre l’utopie et la raison Montréal: Les Éditions Nouvelle Optique, 1981


L'image du haut provient de l'annuaire Lovell de Montréal pour l'année 1963 pour le 3405 Saint-Denis à Montréal.
Lien document .pdf
http://bibnum2.banq.qc.ca/bna/lovell/

On voit très bien que la revue Cité Libre de Pierre-Elliot Trudeau était publiée dans le même édifice appartenant à la famille du futur sénateur libéral Jacques Hébert. Cet édifice abritait aussi la Ligue des Droits de l'Homme, fondée par Trudeau, Hébert, René Lévesque, Jean-Charles Harvey et le chef maçonnique J-Z Léon Patenaude. Ce lieu servait aussi pour tous les organismes fondés par le franc-maçon du GODF J-Z Léon Patenaude. Comme par exemple L’Institut canadien des affaires publiques qui a joué un rôle fondamental pour préparer la révolution tranquille. Tandis que les Éditions du Jour publieront les oeuvres des plus grands écrivains québécois de l'époque. Comme par exemple: Yves Thériault, Victor-Lévy Beaulieu et Marie-Claire Blais. Bref tous ces organismes qui se réunissaient au 3405 Saint-Denis ont influencés profondément le cours de la "Révolution Tranquille" au Québec.
Cet édifice était probablement aussi le siège social du Grand Orient De France au Québec à l'époque...

Rappel: En 1963, J-Z Léon Patenaude était initié à la loge "L'étoile Polaire" de Paris (source: le livre "J-Z Léon Patenaude et l'histoire", La Sarre, 1993).
Le 7 mai 1985 le sénateur libéral Jacques Hébert recevait une médaille maçonnique à la loge Montcalm de Montréal (en même temps que le premier ministre René Lévesque).
Lien.

La Ligue d'action civique fut le parti du maire de Montréal, Jean Drapeau, de 1951 à 1957.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ligue_d%27action_civique
Jean Drapeau avait reçut sa médaille maçonnique lors de la visite officielle du Grand Maître Jean-Pierre Prouteau a l’hôtel de Ville de Montréal en février 1975.

L’Institut canadien des affaires publiques
Pierre Elliot Trudeau y donne une conférence en 1954:
http://archives.radio-canada.ca/politique/langue_culture/clips/12901/

Cinq ans avant Les Insolences du frère Untel, Pierre Dansereau, de l'Institut canadien des affaires publiques remet en question le système d'enseignement des Canadiens français (contrôlé alors par le clergé).
http://archives.radio-canada.ca/emissions/342/

Les adresses subséquentes de la Ligue des Droits de l'Homme (LDH):

En 1963, Ligue des droits de l'homme : 3405 St-Denis.
En 1968/69, le Mouvement Laïque de Langue Française (MLF) et la LDH partagaient la même adresse: le 8517 St-Laurent à Montréal jusqu'en 1970/71.
1971/72, 3411 Saint-Denis.
1972/73, 409 Sherbrooke est.
1974/75, 300 Square Saint-Louis.
1977/78, 3836 Saint-Hubert (colocataire d'amnistie internationale en 78/79)

12 Comments:

Blogger anti-macon said...

Après avoir consulté quelques "masonic directory" datant des années 60 et 70 à la grande bibliothèque et après avoir recherché les noms des officiers dans l'annuaire Lovell pour ensuite voir quels jobs ces gens là avaient, j'ai trouvé ceci:

Loge denechau:
Beaucoup d'employés de CPR (Canadian Pacific Rail) et d'Angus shop ainsi que des hommes d'affaires. Un certain E.G Lessard est le principal d'une école anglaise. Un autre type est le foreman d'angus shop.
PH Louette manager canadian credit.
Raoul Bertrand sgt detective Montreal (1977)
Jean-Guy Leboeuf déjà mentionné ailleur est facilement le plus célèbre puisque journaliste au JdM et candidat à la chefferie de L'UN en 1976.

coeurs unis:
Micheal Monaco, boulanger
Bernard Methot ingénieur civil
Bernard Fay prof polytechnique
Pierre Barbeau sales manager labatt?
Michel Delplace ingénieur conseil
Bishri Nahabed sales manager metro life insurance
1977 Jean-Claude Bouchard imprimeur genitec
Paul E. Blais Royal Canadian Ordnance Corps Longue Pointe
On trouve aussi plusieur médecins, des horlogers, des joalliers etc.

loge delta
Richard Ruel employé au theatre anglophone Savoy.
Michel Gaudreau gérant laurentide finance?
Jean Marie Boisclair commis de bureau CFTM television

Donc plusieurs gars qui font carrère près des anglais.
Bref, on est quand même assez loin des gros noms qui tournent toujours autour du GODF au Québec...
Remarquez que ça veut rien dire les noms d'officier de loges mais on voit quand même une certaine tendance.

6:11 p.m.  
Blogger anti-macon said...

http://www.lecourrier.qc.ca/archives/2001/2001_10_17/623CH2P.html

René Lévesque, journaliste pour Le Clairon de Saint-Hyacinthe (le journal du franc-maçon TD Bouchard)1946-1949


René Lévesque (1922-1987) s'est tout au cours de sa vie consacré au journalisme. Déjà, au Séminaire de Gaspé, ses travaux littéraires se démarquent des textes de ses compagnons. Au Collège Garnier de Québec, ses dissertations apparaissent dans le journal étudiant tout comme celles rédigées pour L'Envol ou Le Carabin alors qu'il est inscrit en droit à l'Université Laval à Québec.

Son talent de communicateur autant par la parole que l'écriture, lui a permis de travailler dans les principaux medias de l'heure, les journaux et les périodiques, la radio et aux toutes premières heures de la télévision avec l'émission qui le fit connaître, Point de mire. À Saint-Hyacinthe, Le Clairon compte parmi les journaux dans lesquels apparaissent les chroniques du journaliste.

Même s'il ne fait pas partie de l'équipe de rédaction, il faut rappeler brièvement les activités du journal Le Jour fondé par Jean-Charles Harvey en septembre 1937, pour comprendre les débuts de René Lévesque au titre de chroniqueur des arts. Ce périodique, composé de nombreuses chroniques et pages de combat, l'un des premiers au Québec à donner aux arts une place importante, le tiers de ses pages est réservé à ce domaine, prône la "renaissance de la presse libre". S'il se dit indépendant et sans attache à des partis, il est toutefois soutenu par des intérêts libéraux. Au départ, Jean-Charles Harvey reçoit l'appui de T.-D. Bouchard, appui qui lui permet de fonder son journal. Auparavant, Bouchard avait donné la chance au jeune journaliste Harvey en publiant quelques-uns de ses textes dans Le Clairon. La première impression de Le Jour est vendue à près de 25 000 exemplaires; mais, en 1945, la distribution n'est plus que de 3 000. Le Jour est défini comme un journal culturel, cas unique pour l'époque, intellectuel même et ouvert aux tendances du modernisme. Sa fermeture à la fin de juin 1946, laisse un vide qu'essaie de combler aussitôt Le Clairon.

Télesphore-Damien Bouchard (1881-1962), maire et député de Saint-Hyacinthe, est propriétaire du journal Le Clairon dont il conserve les rênes de 1912 à 1954. Ce périodique est vendu principalement dans la région de Saint-Hyacinthe. Bouchard demeure un vieux routier, un modèle dans le journalisme de l'époque. Alors que Le Jour disparaît, le milieu libéral se concerte pour ne pas laisser tomber ce qu'un journal d'avant-garde doit représenter. L'amitié de longue date entre Harvey et Bouchard a sûrement joué en faveur d'une action de relève à prendre. Le Clairon sera donc réorganisé avec de nouvelles chroniques et distribué à Montréal et à Québec. C'est ainsi que du 14 juillet 1946 à la fin de décembre 1949, ce journal maskoutain est disponible en kiosques dans les deux grandes villes du Québec sous le nom de Clairon-Montréal et Clairon-Québec.

Plusieurs des collaborateurs du journal Le Jour poursuivent leur travail pour Le Clairon. André Bowman, Émile-Charles Hamel, Conrad Langlois, C. de Mestral, Jérôme Séverin pseudonyme de Rex Desmarchais qui s'occupe de la chronique des livres ou qui sous le pseudonyme de D.R. entreprend de rédiger des textes à partir d'extraits de journaux. Font aussi partie de l'équipe de rédacteurs du journal, Georges Lasnier, pseudonyme de Gilbert Larue pour la chronique municipale, André Fallières, pseudonyme de Vincent Brosseau pour la chronique en provenance de Québec, Fidèle Saint-Amant, Félicien Mondor, Étienne Marcel, Paul Pheps Moran, Amédée Gaudreault, Charles Doyon pour la chronique d'art, Louis Lemay, Marguerite Doyon pour ses billets, Berthelot Brunet, Henri Tranquille, Éloi de Grandmont, pour les Lettres.

Les plus connus comme Desmarchais ou Charles Doyon reçoivent cinq dollars par article, les débutants et les rédacteurs d'articles courts perçoivent trois dollars.

René Lévesque au Clairon 1946-1949
Pour le cinéma, Bouchard semble avoir renouvelé l'équipe. Cette chronique n'a jamais paru régulièrement dans Le Jour bien que pour 1946, le directeur permet la publication d'un article une fois par mois. Émile-Charles Hamel, Victor Stoloff, correspondant de Hollywood, mais surtout Jean-Louis de Varro ont la possibilité d'analyser quelques films ou spectacles. Pour Le Clairon, on fait appel à M. Lefebvre pseudonyme de Marcel Vleminck, à René Lévesque du Service international de Radio-Canada et occasionnellement à André Robert du journal Le Canada.

Le premier texte de René Lévesque dans Le Clairon paraît le 2 août 1946, le dernier, le 25 novembre 1949. Le lecteur peut y découvrir trois chroniques : Le Micro concernant la radio, chronique qui s'étale sur la première année de rédaction et qui comprend une dizaine d'articles, Les spectacles (théâtre et spectacles de variétés), 27 articles et Cinéma, 89 articles pour un total de 126 articles. Habituellement, les articles sont placés en page 4 du journal dans la section des arts. Le premier texte qui ouvre la série Le Micro s'intitule "La Voix du Canada, Montréal, Canada", le 2 août 1946. Le même jour paraît également le premier texte de la chronique Les spectacles, consacré à la présentation d'une pièce de Claudel.
par Jean-Noël Dion

Membre de la Société d'Histoire régionale de Saint-Hyacinthe

12:24 p.m.  
Blogger anti-macon said...

Entente secrète: le bloc va mettre la souveraineté de côté pour deux ans!
Le canadian jewish news dévoile comment le bloc a été forcé par les syndicats d'entrer dans la coalition et comment le bloc a accepté de mettre la souveraineté de côté pour deux ans et comment il a renoncé à faire appliquer la loi 101 aux entreprises fédérales!
Bref le Bloc est vendu sur toute la ligne!

http://www.cjnews.com/index.php?option=com_content&task=view&id=15964&Itemid=86

"Another coup, she said, was that the Bloc agreed, in writing, to take sovereignty off its agenda for the 18-month period"

"Jennings said that Bloc leader Gilles Duceppe “did not come happily” into the policy agreement but did so because he was “pushed by the unions,” his support base in Quebec. Similarly, the NDP, she said, was “pushed by the unions” outside Quebec."

Et dire que le SPQ libre, (donc les syndicats) ces soit-disant ténors de la souveraineté qui défendaient la coalition récement:

"Crise politique à Ottawa: une chance inespérée pour les souverainistes"

http://www.lautjournal.info/default.aspx?page=3&NewsId=1230

Ah les maudits hypocrites! Voilà bien la preuve que la souveraineté n'est qu'un mirage entretenu par les syndicats pour obtenir le gros magot dans les conventions collectives. La clique des souverainistes est complètement vendue aux syndicats aussi.
Pauvre Québec!

10:46 p.m.  
Blogger anti-macon said...

L'institut démocratique canadien du sénateur franc-maçon T.D. Bouchard avait des liens avec l'Institut canadien des affaires publiques du franc-maçon Patenaude.
En 1959 à Saint Adèle avait lieu la sixième conférence annuelle de l'Institut canadien des affaires publiques, organisée avec le concours de la Société Radio-Canada et de l'Institut démocratique canadien.

Mais aussi au moins en 1960:

L'Occident et le défi du Tiers-Monde : rapport de la septième conférence annuelle de l'Institut canadien des affaires publiques, organisé avec le concours de la Société Radio-Canada, de l'Institut démocratique canadien et de la Conférence canadienne pour l'Unesco : le Montclair - Ste-Adèle, du 7 au 11 septembre 1960.

Source bibliothèque et archives nationale du Québec, catalogue iris.

11:27 a.m.  
Blogger anti-macon said...

Pierre Trudeau: Founding Father of the Parti Québécois
1967: Trudeau's Plan to "fight" separatism: Create a separatist party,
-and- Encourage separatism so radical that it becomes "shocking"

Dateline Canada--1967: Just a few months before his election as Prime
Minister of Canada in 1968, Pierre Elliott Trudeau was part of a
"secret committee" run by business, which deliberately escalated
Quebec separatism so that Trudeau could be seen "fighting
separatists."
Introduction:
Prior to Trudeau, the separatist movement was dispersed and divided.
But, as we shall see, Trudeau's "secret committee" deliberately
unified and beefed up separatism under the banner of the Parti
Québécois, and gave it respectability and power.
Throughout Trudeau's incumbency, separatism continued to escalate. The
Parti Québécois took 7 seats in its first elections in 1970, followed
shortly thereafer by FLQ kidnappings, an assassination and War
Measures. Oddly enough, Trudeau himself was a close friend of Pierre
Vallières, philosopher king and theoretician of the FLQ, who wrote for
Trudeau's magazine, Cité Libre. In addition, the FLQ terrorist group
was founded by Communist revolutionary, Fidel Castro who trained
Georges Schoeters to set it up. As we know, Castro and Trudeau were
life-long
friends, with Castro attending Trudeau's funderal in 2000. At the
height of the 1970 October Crisis, Trudeau's federal government
"negotiated" with Castro for the safe haven in Cuba of FLQ kidnappers
whom Trudeau later refused to extradite on learning they had gone to
Paris.
In 1976, the Parti Québécois was elected to power on the platform of a
referendum to break up Canada, "suggested" to Lévesque by Trudeau. In
1977, Trudeau got things rolling by challenging Lévesque to hold the
referendum, and then by leading the preparations from the Prime
Minister's Office.
As there is no power in the Constitution of Canada for any province to
secede, constitutional lawyer Pierre Trudeau placed himself above the
Constitution by tabling but never enacting the first Bill in federal
Parliament to make it appear that René Lévesque had the power to hold
the
referendum. But, provincial powers do not come from Federal
Parliament. They come from
section 92 of the British North America Act of 1867, where there is
manifestly no power to secede. This loudly publicized Bill of
Trudeau's gave the appearance of legality to the criminally illegal
plan of Trudeau and Lévesque to break up Canada for "Sovereignty
Association"--the
legal and political regime of the European Union disguised as Quebec
separatism.
Cleverly, the Bill was never enacted, and therefore the 1980
referendum went ahead on the strength of Pierre Elliott Trudeau's
media personality as a phoney federalist pretending to fight
separatists. As there was no law enacted, there was no risk of
judicial review which would
have struck it down, and there would never have been a single illegal
referendum to break up Canada.
To ensure the success of the breakup, Trudeau announced --before the
1980 referendum--that another would be held in 15 years if the first
failed. And, indeed, 1980 failed and 1995 was held. Now, taking the
reins from Trudeau, Quebec Liberal Premier Robert Bourassa in 1991
enacts a
Quebec law (Bill 150) compelling a referendum to break up Canada no
later than 1992. By now, Canadians are so mesmerized that no one
requests judicial review.
Of course, the second referendum might fail, like the first, or, in
the event of a Yes, might run afoul of the existing Constitution which
prohibits secession by numerous measures, not the least of which is
the oath of allegiance.
Therefore, time to change the Constitution: the Charlottetown Accord
becomes the staging ground for a national referendum. This Accord
incorporates features of international law (unbeknownst to Canadians)
intended to facilitate the break-up of Canada. Notably, the Badinter
Applicable Standards, invented by the Badinter commission of 1991 to
determine which parts of the crumbling Yugoslavia will receive
international recognition as independent states. Those "Standards"
are: "democracy," "federalism," "rule of law," and "protection of
minorities". The Badinter Commission on Yugoslavia reported in early
1992; its "Applicable Standards" magically appear in the Charlottetown
Accord on 28 August 1992. They were added ironically
as the "Canada clause" at section 2.(1), but were absent from prior
Charlottetown drafts of September 1991 and 28 February 1992.
Canadians, including a higher majority of Quebecers, rejected the
Charlottetown Accord in October of 1992. But, not to worry, by 1995,
Quebec City lawyer, Guy Bertrand, former "constitutional" advisor to
René Lévesque on "Sovereignty Association" (the EU for Canada), is
scamming at Superior Court. Letters fly from him in all directions
apparently begging provincial and federal Executives for a Reference
to the Supreme Court of Canada on the 1995 referendum. This clever
move once again neatly evades all risk of judicial review in the very
proceedings filed by Bertrand, while his letters "begging" the Liberal
Prime Minister and the Parti Québécois Executives conceal the fact
that those he is begging are in fact his mens rea
colleagues in the take-down of Canada. The Secession Reference is to
be a part of the scam.
The fate of Canada is now in the hands of three decades of judges
appointed by Pierre Elliott Trudeau, Jean Chrétien, and most notably,
NAFTA's Brian Mulroney, every one of whom was originally a direct
employee of Power Corporation: in other words, the same multinational
corporation operating Trudeau's "secret committee" in 1967 to crank up
separatism so that Trudeau could "fight it" and lose.
What Canadians rejected in a "clear" vote in 1992 will be forced upon
the Constitution by the Supreme Court of Canada via Jean Chrétien's
Order-in-Council PC 1996- 1497 of 30 September 1996. Badinter's
Applicable Standards have graduated. They are now called the
"Copenhagen
Criteria", adopted in 1993 as the political criteria for admission of
candidate states to the European Union.
The Supreme Court of Canada pretends to "discover" them in the
Constitution; though, if they were already there, why did they have to
be voted on in October of 1992? And, as they were rejected in 1992,
how could the Court then "find" them in 1998 after two long years of
mocktrials
on the phoney "unilateral secession" of Quebec?
First of all, "unilateral secession" is a coup d'état. Secondly, those
who have been withdrawing Quebec from Canada by decades of hostage
negotiations have not been doing it alone: they have been steered by
the Liberals who are owned and operated by Paul Desmarais and
Power Corporation, who are agents in Canada for David Rockefeller's
Trilateral Commission
and the Bilderberg Group, two organizations bent on replacing
sovereign nations by a one-world government ruled by multinational
corporations.
Meanwhile, Prime Minister Chrétien also flouts the democratic "No" to
Charlottetown with a resolution declaring Quebec a "distinct society",
which, unknown to Canadians, is also a requirement of international
law for Quebec's future recognition as an independent state.
Are we beginning to get the picture?
And Now, Trudeau's 1967 "Secret Committee":
In 1990, author-journalist Jean-François Lisée published a master work
of political research1 in which he uncovered diplomatic notes exposing
a "secret committee" formed and controlled by Power Corporation and
comprised of federal ministers from Quebec in the Lester Pearson
government, as well as others.
The stated aim of the secret committee--as explained to the American
diplomat and confirmed by Lisée 20 years later when he spoke by phone
with Claude Frénette of Power Corporation who had hosted the secret
meetings-- was to "defeat" separatism. Within that Committee, Pierre
Elliott Trudeau's election team would be formed.
Here is HCC's English translation from the French text of Lisée's non-
fiction book, Dans L'Oeil de L'Aigle (In the Eye of the Eagle), taken
from pages 104-106. TRANSLATION:
"By chance, the American diplomats stumble over underground work the
Liberals are doing to check separatism. In January 1968, the economic
adviser to the American Embassy, Edward Bittner, undertakes a series
of interviews on the economic impact of separatism. He visits Quebec
functionaries and American businessmen and meets a director of Power
Corporation, Claude Frénette, who makes the following revelations:
According to Frénette, who is Paul Desmarais's right arm and a Liberal
figure close to Trudeau, "the separatist threat is serious but is no
longer irreversible". "Inside the [federal] Liberal Party", he
explains, "a secret committee has been formed in order to defeat
separatism. The Committee, which includes federal ministers from
Quebec such as [Jean] Marchand, [ Pierre Elliott ] Trudeau and
[Maurice] Sauvé, has adopted a multi-step plan which, for the moment,
is unfolding as expected." Prior to his being recruited by Paul
Desmarais, Frénette had been an aide to Minister Sauvé.
The October Liberal convention, said Frénette--was the scene of the
first step of the plan--"the Committee encouraged René Lévesque and his
sympathisers both inside and outside the Quebec Liberal Party to form
a distinct political party which would be beaten flat in an election.
The theory went that Lévesque would be less dangerous outside the
Liberal Party than inside it."
In November, the second step was to use the meeting of the États
généraux du Canada français, a conservative nationalist organization,
to score another point against separatism.
"Intending to discredit the separatist inclinations of the "États
généraux", heavily influenced by the Société St- Jean-Baptiste du
Québec, the Committee infiltrated the recent conference of the "États
généraux" and encouraged them to take a position on separatism so
radical that it became shocking", explained Frénette, according to the
summary made by Bittner.
In fact, the États généraux, presided over by a university professor,
Jacques-Yvan Morin, made considerable clamor adopting the hard-line
separatist platform. The radicalism of the debates and the
marginalization of the francophone delegations from outside Quebec
even earned them the epithet "anti-democratic" from director of Le
Devoir, Claude Ryan. Manipulation or not, the analysts of the INR, far
from concluding that discredit had been thrown over the notion
of independence, determined that the adherence of the États généraux
to the tenets of hard-line separatists "added flair to the separatist
cause", notably among "the lower middle classes" where they recruit
their troops. [...]
Questioned some twenty years later [by author Lisée], Frénette
confirmed "to 90%" [the accuracy] of the remarks attributed to him by
the diplomat. Frénette qualified, however,
that the "Committee was not so secret". At first, a think tank for
federal reformers, then a place to discuss strategy where Pierre
Trudeau's team took shape, the Committee's dozen members met every
Friday night in Frénette's office at Power Corporation. Paul
Desmarais's right arm then confirmed the strategy of polarizing
Quebec's political debate and acknowledged the interventions of the
Committee with the États généraux and with the
Quebec Liberal Party.-- END TRANSLATION.
[HCC: In other words, Frénette had admitted the secret
committee's plan to turn soft nationalists radical, and for
Lévesque to leave the Liberals to form his own party: the
Parti Québécois to promote "Sovereignty Association".]
CONCLUSIONS:
Would American diplomats really have believed this "secret" Committee
(and it was secret enough on Power Corporation premises at night) had
been formed to "defeat" separatism?
Obviously, these Committee men were cranking up separatism so they
could use it for their own ends.
Those ends were the unification of North America. "Sovereignty
Association" always was and still is a scam to force Quebecers to vote
to break up Canada, for attachment to the US and Mexico, under the
legal and political regime of the European Union. It was therefore
clever of this Committee--realizing that Canadians would never give up
their country to the EU system
favoured by Business--to "polarize" separatist opinion by radicalizing
soft nationalists, while sending Lévesque out of the Liberals to
gather up all brands of local "separatism" under one umbrella, not to
"defeat" them, but to consolidate them into a battering ram and propel
them in one direction, driving "Sovereignty Association" forward to
the break-up of Canada. Very apparently, business is controlling our
government, and is staging political incidents
required to trigger a Yes in a final referendum.
In 2005, former "separatist" Premier Pierre-Marc Johnson, one-time
successor to René Lévesque, signed the "Building A North American
Community" blueprint of the Canadian
Council of Chief Executives, to irrevocably merge the landmass, people
and resources of Canada into the USA and Mexico to form a single,
continental super-state with a new
currency called the Amero. That plan is being implemented NOW, with a
target completion date of 2010. And, of course, not a word in these
federal elections of 2008, which are intended to be the LAST for
CANADA. Whoever wins, takes Canada down into North American Union.
READ MORE AT: www.HabeasCorpusCanada.com

1:27 p.m.  
Blogger anti-macon said...

Extrait de la lettre patente de la loge "Liberté" de Montréal:

5 — OBJETS
Les objets pour lesquels la corporation est constituée sont les suivants:
1. Grouper en association les franc-maçons de la province de Québec prêts à contribuer sans intérêt à la protection et à la défense des libertés civiles et du système social démocratique;
2. Promouvoir et favoriser des recherches et des études dans les domaines des sciences humaines et sociales;
3. Présenter et recommander aux autorités gouvernementales ou autres concernées le résultat de ces recherches et études;
4. Organiser des congrès, séminaires, colloques et rencontres ;
5. Editer et publier brochures, bulletins, revues, livres et ouvrages de toutes sortes et en assurer la diffusion;
6. Recevoir, gérer, placer, disposer de et utiliser les dons, donations, legs ou autres contributions versés à la corporation.

Le point numéro 3 est bien sûr cruxial, "recommander" au gouvernement. Il faut se rapeller de l'article publié par le journal La Presse de Montréal le 25 mars 1982:
"En raison même de leurs options politiques diverses, ils, (les francs-maçons) préparent ainsi, par textes précis, l'esprit et parfois la lettre même du projet de loi qu'une majorité d'homme de progrès seront susceptibles de voter dans leurs attributions parlementaires".

5:03 p.m.  
Blogger anti-macon said...

http://lequebecois.actifforum.com/ici-on-parle-d-actualite-f1/le-complot-contre-le-peuple-t10248.htm

Le complot contre le peuple.

La souveraineté du Québec n'a jamais été représentée au gouvernement du Québec. Les indépendantistes ont toujours été utilisés que pour permettre à un parti politique d'avoir du capital électoral et cela depuis le début.

Renée Lévesque a été parachutée par des fédéralistes pour circonscrire le mouvement indépendantiste à l'intérieur d'un parti politique, c'est la même chose avec Lucien Bouchard. Le débat souverainiste et fédéraliste est une invention d'Ottawa pour maintenir une certaine division de la société québécoise afin de mieux gouverner cette société à l'insu de celle-ci.

C'est le concept de diviser pour régner. C'est une réplique d'alternance politique qu'on retrouve aux États-Unis entre républicain et démocrate. La seule différence c'est qu'aux États-Unis l'axe est basé sur le concept de la gauche et de la droite.

C'est une politique triangulaire. Un pouvoir central inconnu et obscur qui ait supporté par un axe qu'ils ont créé dont les deux extrémités sont en réaction l'un contre l'autre, soit souverainiste et fédéraliste. Le pouvoir central est au sommet de la pyramide et les deux partis politiques sont aux extrémités de la base de la pyramide afin que toute la structure se tienne en place.

Ensuite, afin de maintenir cet équilibre de l'axe souverainiste-fédéraliste, ils ont permis l'élection de l'ADQ et de QS afin de diviser le vote des souverainistes et des fédéralistes.

Le PI s'il devient populaire et bien c'est lorsque les médias l'auront voulu comme l'est présentement Québec solidaire.

La démocratie est la pire des solutions pour renverser cette pyramide parceque le résultat d'une élection est sous le contrôle de l'influence médiatique. Ce n'est qu'un gros jeu de manipulation psychologique des masses.

7:30 p.m.  
Blogger anti-macon said...

Un peu d'actualitité politique pour montrer comment fonctionne la Clique:

9 mars 2009

Charest irait à Ottawa pour réaliser son ambition de toujours soit devenir premier ministre du Canada!
http://www.ledevoir.com/2009/03/09/238197.html

Lawrence Cannon, ministre conservateur le remplacerait comme premier
ministre du Québec.
Faut aussi se rappeler comment Charest avait tout fait pour mousser le
BLOC aux dernières élections fédérales dans le but bien sûr
d'intriguer contre Harper.
http://www.ledevoir.com/2008/10/16/210823.html

Un nouveau couple Duceppe-Charest

Pour sa part, le chef adéquiste, Mario Dumont, a reproché à Jean
Charest et à son équipe, hier à Montréal, d'avoir mis les «bâtons dans
les roues» des conservateurs pendant la campagne avec leurs
interventions répétées, presque quotidiennes. «Après une année assez
molle sur le plan des relations fédérales-provinciales, il s'est sans
doute dit: "Je vais profiter du feu des projecteurs pour me redonner
une belle image nationaliste." Cela étant dit, il s'est mis un doigt
dans l'oeil parce que le Québec n'en est pas ressorti renforcé. Le
Québec en est sorti affaibli.» Ce faisant, le premier ministre libéral
a aidé le Bloc. Aux yeux de M. Dumont, MM Charest et Duceppe forment
même un «new odd couple of Quebec» (nouveau couple improbable).
Voir aussi plus haut l'entente secrète entre le bloc et les libéraux du temps de l'éphémère coalition. Dumont a t'il été obligé de quitter la direction de l'ADQ parce qui parlait trop?

Maudite belle démocratie qu'on a au Québec.
Libéraux, bloc, conservateurs = toute la même clique de sales qui sont
tous chums derrières les coulisses.

10:46 p.m.  
Blogger anti-macon said...

Les francs-maçons au coeur de l'Etat français

http://www.cyberpresse.ca/actualites/ailleurs-sur-le-web/200903/13/01-836255-les-francs-macons-au-coeur-de-letat-francais.php

"Quand Augustin de Romanet, nommé à la tête de la Caisse des dépôts,
veut modifier la direction de son établissement, il trouve sur sa
route les frères de la maison. "Message général: les francs-maçons
auront la peau de Romanet", raconte Sophie Coignard. Ils la rateront."

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Tiens, la caisse de dépôts des français est contrôlée par les FM...

1:26 p.m.  
Blogger anti-macon said...

Justin Trudeau fait le party avec des péquistes
http://www.cjnews.com/index.php?option=com_content&task=view&id=16495&Itemid=86

By working within the political system, such as becoming party members or volunteering during campaigns, CJPAC believes Jews can have an impact on issues of concern to the community, including the welfare of Israel. This may be by affecting policy or getting favourable candidates elected.

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Ceux qui diront que les juifs influencent la politique en faveur d'Israel et qu'ils font élire des candidats favorables à leur cause sont de sales antisémites!

12:47 p.m.  
Blogger anti-macon said...

Jean-Pierre Proulx, Ex-président du Groupe de travail sur la place de la religion à l'école, dans une lettre au journal Le Devoir, 30 mars 2009
http://www.ledevoir.com/2009/03/30/242642.html

(extrait)

"Une lente évolution

Ces changements se sont préparés bien avant 1999. Deux facteurs principaux ont poussé le Québec vers l'aboutissement d'aujourd'hui. Le premier est de nature linguistique. Après l'adoption de la loi 101 en 1977, les gouvernements successifs ont voulu remplacer les commissions scolaires confessionnelles par des commissions scolaires linguistiques, mais se sont butés au «verrou» constitutionnel de l'article 93 de 1867.

Le second est l'adoption en 1982 de la nouvelle loi constitutionnelle qui a eu un double impact: elle a suscité l'émergence d'une conscience nouvelle touchant le droit à l'égalité; sa nouvelle formule d'amendement a rendu possible l'abrogation du vieil article 93 de 1867."

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Ceci confirme bien ce que j'ai souvent répété sur ce blog: la raison secrète du référendum de 1980 était de servir de prétexte pour abolir "le vieil article 93" de la constitution de 1867 qui garantissait l'enseignement chrétien. Même la loi 101 a préparé le terrain dans ce sens.

10:43 a.m.  
Blogger anti-macon said...

JZ léon Patenaude, ami de Trudeau et "commited federalist". Il se serait fait évincer du conseil supérieur du livre en 1977 par le nouveau gouvernement péquiste de l'époque.

Globe and Mail, june 28/77
WILLIAM FRENCH
A pear-shaped silhouette
grows faint before politics

There's a natural tendency to relate everything that happens in Quebec these days to separatism, and the book world is no exception. Thus two recent developments in Montreal fire being examined from every angle, and there's a certain amount of skepticism abut the claim that they have no political implica­tions. One is the downfall of Que­bec's strong man of publishing, J.Z. Leon Patenaude. and the other is the decision of the Classics bookstore chain to move its head office from Montreal to Toronto.
The Patenaude case is particular­ly open to suspicion that his political connections may have- become a liability. As a committed federalist, friend of Pierre Trudeau and occa­sional supporter of Jean Drapeau, he doesn't have' the credentials that ensure easy access to the provincial government. The Classics move, on the other hand, is understandable in simple terms of business efficiency.
Patenaude, who is 50, has been director-general of the Quebec pub­lishers' trade association, le Conseil Supérieur du Livre, for about 15 years, lie has been an indefatigable industry spokesman and lobbyist, and his pear-shaped silhouette was familiar at international book fairs and publishing conclaves abroad. He was one of the driving forces behind the creation of the Montreal Interna­tional Book Fair, which was sup­posed to do for Montreal in interna­tional publishing what Expo and the Olympics did in other spheres.
Patenaude has been notified by the Conseil's board of directors, made up of Quebec publishers, that his contract will not be renewed when it expires in August. When in­formed, he immediately resigned as director of the dozen or so ancillary agencies that have grown up around the Conseil. He has not relinquished his position as executive director of the Montreal International Book Fair, but' the fair's future is very much in doubt due to the lack of in­terest of British and American pub­lishers.
No reason was given for the ter­mination of Patenaude's services, but aside from the political possibili­ties, he may have antagonized some members of the Conseil. A colorful and flamboyant character, he ran the organization with a tight rein.
and certain members may have regarded him as too autocratic.
Patenaude first came to public attention as a political reformer. In 1950 he founded the Comité de Mora-lite Publique, out of which developed the Ligue d'Action Civique that elect­ed Jean Drapeau as mayor, in 1954. Patenaude was full time secretary of the movement until it ceased to exist. in 1962.
The first collaboration between Patenaude and Drapeau occurred in 1942 when Patenaude, as a teenager, helped Drapeau, then a law student at the University of Montreal, orga­nize the anti-conscription vote in the national plebiscite. In 1957 he was Drapeau's business agent when Drapeau temporarily lost the mayo­ralty. Patenaude himself ran for Montreal City Council in 1960 and 1962 but was defeated both times. He eventually became disillusioned with Drapeau's leadership. and in 1972 talked of forming a new party to oppose the perennial occupant of City Hall. But nothing came of the idea, and the two men — on the sur­face, at least —seem to remain good friends, united by a love of good food and wine.
Toronto publishers await the appointment of Patenaude's succes­sor with some apprehension. During the past two years, as a result of the Montreal international Book Fair, the traditional cultural barrier be­tween the publishers of French and' English Canada has been breached, and there has been encouraging con­tact between the two groups. This rapport, limited as it is, could be endangered if the new director of the Conseil Supérieur du Livre is some­one with separatist leanings. Patenaude's ample presence will be missed in another way. He has astonishing ability to manoeuvre himself into a photograph, particu­larly those that appeared in the Conseil's quarterly magazine, Vient de Paraître. The magazine was ea­gerly awaited by Patenaude watch­ers to see if he had outdone his previ­ous performances, and he usually had. His unofficial record is 23 ap­pearances in one issue of the maga­zine, and five times on one page. His .successor will have a hard time top­ping that.
The decision of Classics Cooks to move ils head office from Monteal to
Toronto is based, officially at least, on reasons of efficiency. The book chain, with around 50 stores at last, count, has grown from its Montreal origins to become national in scope — international, really, with three stores in New York City. According to company officials, the move was planned before the Parti Québécois victory last November. They point out that it makes more sense, from a warehousing and distribution point of view, to be near the centre of English-Canadian publishing in ' Toronto.
Founder Louis Mezack, v,ho started as a clerk in a second-hand bookstore in Montreal in which Ste­phen Leacock bought his books, will remain in Montreal. His son Brian, who is increasingly taking over oper­ation of the chain, will move to To­ronto.
One more note about, the two soli­tudes. When Peter Desbarats' biog­raphy of Rene Lévesque was pub­lished last fall three weeks before the PQ victory — one of those lucky coincidences of publishing — there was little interest in a French edition in Quebec. The general reaction there seemed to be that a book about Lévesque by an Anglophone — even one with the name of Desbarats — couldn't possibly be of any conse­quence.
' But after the election, interest surged, and at one point four Quebec publishers were bidding for transla­tion rights. Fides won, and the book, translated by Robert Guy Scully and called Rene Lévesque ou le projet inachevé, was published last month.. The initial printing of 10,000 was soon gone, and a second printing of 5,000 was ordered. Reviews have been favorable, and the subject himself appeared at the launching.
Desbarats, meanwhile, is revising, the English-language edition to bring it up to date for publication as a Seal paperback early next year. e
. Business may not be so bad in the bookstore business as was indicated a couple of weeks ago. I mentioned that at least three Toronto book­stores had closed in recent months. True, but the report of the death of one of them was exaggerated. Book Gallery, at 1106 Yonge Street, has reopened, after a hiatus of two months.

12:31 p.m.  

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